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Francia, maglia nera in Europa per residui

La Direzione sanitaria della Commissione Europea rivela i risultati dell’ultima indagine sui residui di pesticidi

Ancora pesticidi nell?ortofrutta

La Francia detiene la maglia nera in Europa, con il maggior numero di residui nell’ortofrutta

PARIS (AFP) ? Nessun miglioramento in sei anni quanto a presenza di residui di pesticidi nell?ortofrutta in Europa, è ciò che risulta dallo studio annuale della Direzione sanitaria della Commissione Europea.

La ricerca, pubblicata il 22 di aprile, ha riguardato 43.000 campioni di ortofrutta consumati in 18 paesi europei (i 15 della UE, più Islanda, Norvegia e Liechtenstein).

Il 59% non presenta alcuna traccia di pesticidi. Del restante 41% il 37% ha mostrato residui a un livello inferiore ai limiti massimi ritenuti a livello nazionale o europeo e il 3,9% è oltre le soglie regolamentari.

Le cifre variano di uno o due punti da un anno all?altro ma sui sei anni, sottolinea lo studio, “non appare chiaramente una tendenza generale”.
In altre parole, non c?è una diminuzione dell?utilizzo dei pesticidi in agricoltura, a dispetto dei numerosi allarmi della Commissione Europea.

Al contrario, “nel 2001, la percentuale dei campioni contenenti residui multipli è fortemente aumentata in confronto ai precedenti quattro anni”.

Gli specialisti della sanità sono particolarmente vigili sui “cocktails” di pesticidi, tema sul quale sono pochi gli studi epidemiologici.

L?ortofrutta francese presenta più residui della media europea.
La metà dei campioni consumati in Francia contiene uno o più pesticidi di cui il 6,1% a tassi superiori ai limiti regolamentari. I due terzi delle fragole e delle lattughe consumati in Francia presentano tracce di pesticidi.

L'”RMA”, ovverosia il limite massimo dei residui, indica il limite massimo di sicurezza per un prodotto. La “dose giornaliera ammissibile” e la “quantità di referenza massima” sono d?altra parte soglie sanitarie.

Il programma europeo ha controllato specificamente 5 prodotti (mele, pomodori, lattughe, fragole e uva da tavola), sui quali sono stati riscontrati residui più frequentemente che su altri. Solamente il 51% dei campioni non contiene nessun residuo.

La “quantità massima” è superata quasi nell?1% delle lattughe (endosulfan) e delle mele (triazophos). “C?è dunque motivo di preoccupazione? sottolinea lo studio ?perchè non si può eslcudere un rischio per la salute, soprattutto per i bambini di tenera età, che consumino questi prodotti in grandi quantità”.

La Commissione Europea ha deciso il ritiro del triazophos dal 25 luglio 2003. Il caso dell’endosulfan sarà oggetto di una decisione “nel prossimo anno”.

Gli effetti dei pesticidi per la salute (cancro, fertilità maschile, problemi al sistema endocrino) sono sufficientemente serie da dar sì che la Commissione Europea ritirerà nel 2003 circa il 60% delle principi attivi che erano sul mercato nel 1993.

La Francia è prima in Europa per utilizzo di pesticidi e terza a livello mondiale, dietro Stati Uniti e Giappone.

Le aziende produttrici di pesticidi sottolineano che i limiti massimi sono indicazioni regolamentari, che “non significano un rischio per la salute”.
L’associazione di categoria dei produttori di fitosanitari UIPP Union des industries de la protection des plantes) riconosce tuttavia che il superamento dei limiti “ci dà indicazioni su un mancato rispetto delle modalità di impiego di questi prodotti”: troppi trattamenti e tempi di carenza non rispettati.

 

Toujours autant de pesticides dans les fruits et légumes

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PARIS (AFP) – Aucune amélioration n’est constatée depuis six ans quand à la
présence de résidus de pesticides dans les fruits et légumes en Europe,
selon l’étude annuelle de la Direction de la santé de la Commission
européenne.

L’étude, publiée le 22 avril porte sur plus de 43.000 échantillons de fruits
et légumes consommés dans 18 pays d’Europe (les Quinze européens, l’Islande,
la Norvège et le Liechtenstein).

59% ne présentent aucune trace de pesticide. Sur les 41% restant, 37%
présentent des résidus à un niveau inférieur aux limites maximales (LMR)
retenues au niveau national ou européen et 3,9% sont en infraction avec ces
seuils réglementaires.

Les chiffres varient d’un ou deux points d’une année sur l’autre mais sur
six ans “aucune tendance générale n’apparaît clairement”, remarque l’étude.
Autrement dit, il n’y a pas eu de baisse de l’utilisation des pesticides en
agriculture, en dépit des multiples mises en garde de la Commission
européenne.

Au contraire, “en 2001, le pourcentage d’échantillons contenant des résidus
multiples a fortement augmenté par comparaison avec les quatre années
antérieures”, remarque l’étude.

Les spécialistes de la santé sont particulièrement vigilants sur l’impact
des “cocktails” de pesticides, sur lesquels on dispose de très peu d’études
épidémiologiques.

Les fruits et légumes français présentent davantage de résidus que la
moyenne européenne. La moitié des échantillons consommés en France
contenaient un ou plusieurs résidus de pesticides dont 6,1% à des taux
supérieurs aux seuils réglementaires. Les deux tiers des fraises et des
laitues consommées en France présentent des traces de pesticides.

La “LMR” ou limite maximale de résidu désigne le niveau maximal de sécurité
pour un produit. La “dose journalière admissible” et la “dose de référence
aiguë” sont en revanche des seuils sanitaires.

Le programme européen a contrôlé spécifiquement cinq produits (pomme,
tomates, laitues, fraises et raisins de table), plus fréquemment contaminés
que d’autres produits. Seulement 51% des échantillons ne contiennent aucun
résidu.

La “dose de référence aiguë” est dépassée dans moins d’1% des laitues
(endosulfan) et des pommes (triazophos). “Il y a donc lieu de s’inquiéter,
souligne l’étude, car un risque pour la santé ne peut être exclu, surtout
pour les enfants en bas âge, qui consomment ces produits en grande
quantité”.

La Commission européenne a décidé le retrait du triazophos dans l’Union à
compter du 25 juillet 2003. Le cas de l’endosulfan fera l’objet d’une
décision “dans l’année qui vient”.

Les effets des pesticides pour la santé (cancers, fertilité masculine,
troubles du système endocrinien) sont suffisamment sérieux pour que la
Commission européenne ait engagé la révision de toutes les substances
anciennes. Elle envisage le retrait en 2003 d’environ 60% des substances qui
étaient sur le marché en 1993.

La France est le premier utilisateur européen de pesticides et le numéro
trois mondial, derrière les Etats-Unis et le Japon.

Les industriels soulignent que les limites maximales en résidus sont des
limites réglementaires, qui “ne signifient pas un risque pour la santé”.
L’Union des industries de la protection des plantes reconnaît toutefois
qu’un dépassement “nous renseigne sur un non-respect des conditions d’emploi
des produits”: trop d’applications, des délais avant récolte trop courts.

http://fr.news.yahoo.com/030429/202/368p8.html

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